[Chronique] Marquer les ombres, tome 1

Parution le 17 janvier 2017

chez Nathan

Collection: Lire en live
 471 pages – 17.95 E

Série en cours

Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un “don”, un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, sœur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables. Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider – ou décider de se détruire.

La chronique

Pourquoi ce livre ?

Samia l’attachée de presse des éditions Nathan nous as annoncé l’arrivée du nouveau roman de Veronica Roth plusieurs mois avant sa sortie et en tant que totale adepte de la saga de l’auteur Divergente, j’attendais avec impatience ce livre dont la couverture me parlait énormément !

De quoi parle t-il ?

Nous sommes dans un autre monde, une autre galaxie composée de neuf planètes où certains de ses habitants possèdent un don particulier unique. A travers les pages, nous suivons en parallèle l’histoire de deux héros détenant l’une de ces capacités. Akos qui vient de la nation de Thuvhé et Cyra, la sœur du gouvernant tyrannique menant les Shotet. Ces derniers habitent sur la même planète mais se battent afin de devenir le peuple contrôlant cette planète. Chaque nation possède trois oracles qui ont le don de voir l’avenir de chaque élu. Si certains ne souhaitent pas découvrir leur avenir, les Shotet eux connaissent le sort qui leur est destiné et feront tout pour changer le cours de l’histoire. Comment ? En envahissant et capturant Akos et son frère Eijih, l’un des oracles de Thuvhé.

Que penser de l’histoire ?

Il est difficile de résumer l’histoire en peu de mot tellement l’univers et le monde créé par Veronica Roth est difficile et complexe. En effet, il m’a fallu facilement 150 pages pour comprendre à la fois le lien entre chaque personnage, leur pouvoirs et le but de chacun. Tout est à apprendre et je conseille à celui qui souhaite découvrir ce roman de prendre des notes pour ne pas être perdu au fur et à mesure de sa lecture car même les noms des protagonistes sont totalement inventés et imprononçables !

Certains pourront apprécier les longues descriptions décrivant ce nouvel univers mais pour ma part, j’ai ressenti beaucoup trop de longueurs. J’avoue avoir voulu lâcher ce roman a plusieurs reprises mais j’ai tenu bon et j’ai bien fait car une fois le monde de l’auteur assimilé et chaque éléments bien mis en place, j’ai repris beaucoup de plaisir à découvrir l’histoire de Cyra et Akos.

L’action n’est que peu présente dans ce premier tome mise à part dans les derniers chapitres et fait plutôt place au contexte géopolitique de l’histoire mais cela n’en n’est pas pour autant ennuyeux ! Je pense même avec du recul que c’est nécessaire pour la bonne compréhension de ce nouvel univers et que cela facilitera grandement la lecture du second tome qui lui sera sûrement beaucoup plus actif. 

Que dire des personnages ?

Veronica Roth a énormément pris en maturité, même si je regrette à certains moments la simplicité de Divergent. Ses personnages ne sont pas que des adolescents fades et sans états d’âme. Au contraire, ce sont eux qui font la magie et la profondeur de ce livre.

Je ne pourrais parler de Cyra et d’Akos indépendamment car pour moi toute l’histoire est basée sur leur relation et l’évolution de celle-ci à savoir qu’au départ Akos est capturé pour servir de calmant au pouvoir de Cyra. Il va devoir s’intégrer aux coutumes et aux exigences de ce peuple diamétralement opposé au siens qui est totalement pacifiste. Élevés en ennemis, ils apprendront avec le temps nécessaire à se découvrir, à se comprendre mais surtout à se compléter notamment par leur sentiment réciproque de solitude. Il n’y a aucune précipitation dans leur histoire ce qui rend les deux personnages profonds, humains mais surtout charismatiques.

En conclusion ?

Marquer les ombres est un roman que j’aimerais conseiller mais que je sais difficile d’accès. Le manque de rythme et les longues descriptions sont parfois une torture mais nécessaires pour comprendre complétement les valeurs que souhaitent véhiculer l’auteur.